Créée par Éric Rochant, Le Bureau des légendes (Canal +, 2015-2020) explore le monde du renseignement en décrivant le travail du service des agents clandestins de la DGSE. Face aux incertitudes et aux complexités géopolitiques du monde contemporain, elle fait le choix d’une immersion au cœur du « renseignement humain ». Cet article envisage l’hypothèse selon laquelle une telle fiction permet de restaurer la confiance des spectateurs vis-à-vis de la capacité d’une démocratie à lutter contre ce qui la menace. En (...) plongeant son spectateur dans les coulisses du renseignement, en le familiarisant avec des personnages complexes, la série questionne la légitimité de la confiance qu’il est possible d’accorder à un service de renseignement. La faillibilité des agents, mise en scène de façon détaillée, réfléchie par la série elle-même, rassure parce qu’elle permet de comprendre et de partager une forme de vie spécifique qui est celle de l’action secrète. L’espionnage, le contre-espionnage et le contre-terrorisme apparaissent alors comme des pratiques reposant en dernier ressort, non pas sur une maîtrise absolue, mais sur la décision de faire confiance ou au contraire de se méfier. Mobilisant les recherches de la sociologie contemporaine à propos de la confiance (Giddens, 1994 et Luhmann 2006), il s’agit de décrire Le Bureau des légendes comme une fiction projetant sur nos écrans, la possibilité d’une restauration de la confiance ou pour le dire à la manière de Stanley Cavell, une issue possible au scepticisme. (shrink)

La série Hippocrate place au cœur de son récit de jeunes internes en médecine qui se découvrent tout aussi vulnérables que compétents. Parmi les séries médicales, Hippocrate développe donc une critique de la faculté de soigner de jeunes médecins, pris au piège d’un hôpital public malade de ses contradictions. Regarder Hippocrate revient ainsi à affronter la question : quelle société pour prendre soin de ceux qui prennent soin de nous?

Nicolas de Cues, Kant et Cassirer forment un triptyque philosophique au sein duquel l’auteur de la Philosophie des formes symboliques a pu révéler un chiasme fort éclairant : Kant ne saurait être lu sans que ne soit prêté attention au coup d’envoi cusanien, mais Nicolas de Cues ne saurait être compris sans le prisme des lunettes kantiennes grâce auquel la théorie de la connaissance servirait de guide pour la compréhension des textes de Nicolas. Il s’agit donc, dans la présente contribution, (...) d’interroger ce qu’il peut y avoir de kantien chez le Cusain, et de cusanien chez Kant, en prenant comme fil directeur le problème de la relation sujet-objet et la question de la chose en soi. (shrink)

This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it. This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work. Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be (...) preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant. (shrink)

Je montrerai en premier lieu comment et pourquoi la sémantique formelle peut être employée comme un outil pour déterminer l’engagement ontologique d’une théorie : je soutiendrai d’une part que la sémantique doit être prise au sérieux comme apte à décrire la vérifaction des formules du langage; d’autre part, que les engagements ontologiques d’une théorie sont déterminés par ses vérifacteurs. De là, j’exposerai une méthode générale permettant, étant donné un certain type d’ontologie, de construire une sémantique dont les engagements ontologiques sont (...) en accord avec celle-ci. Pour cela, je définirai la notion de cadre ontologique : il s’agit d’une structure telle que toute sémantique cons-truite à partir de cette structure aura un certain engagement ontologique déterminé à l’avance. J’exposerai quatre cadres représentant deux types de nominalisme et deux types de réalisme, et j’esquisserai à partir de ces cadres quatre sémantiques pour les langages du premier ordre. (shrink)

Approche multipolaire de la pensée cartésienne, cet ouvrage aborde tout autant la métaphysique que la morale ou la science de ce dernier, et rend compte de son inépuisable richesse et de sa fécondité contemporaine.

Souvent ramenée aux écrits de Kant et Baumgarten, la question esthétique a rarement été abordée dans l’oeuvre de Descartes, ce que se propose pourtant d’examiner le présent ouvrage. Interrogeant le rapport de l’esprit à la sensibilité, mais aussi au plaisir (delectatio), il cherche à déterminer aussi bien la présence de conditions de possibilité d’une esthétique au sein des écrits cartésiens que la singularité de celle-ci. Confrontant les textes de Descartes avec ceux de Poussin et de Le Brun, ce livre rencontre (...) les débats classiques autour de la détermination objective du beau et conclut au refus cartésien d’établir une norme universelle de la beauté comme si cette dernière demeurait étrangère à toute approche rationnelle. Pour autant, l’ouvrage conclut sur l’étude d’une passion singulière, celle de l’admiration, par laquelle se révèle la possibilité d’une approche du beau qui fut à la fois universelle et rationnelle. Ce sont donc bien deux façons non concurrentes d’envisager la question du beau que cet ouvrage se propose de mettre à jour dans l’ensemble des écrits cartésiens. (shrink)

Destiné aux étudiants du Supérieur, cet ouvrage a pour but de présenter l'essentiel des termes dans lesquels s'exprime Descartes. Lexique où chaque terme est abordé par ordre alphabétique.

La mise en doute du monde sensible et intellectuel n’est-elle qu’une méthode? Ne s’agit-il pas plutôt d’une expérience fondamentale, offrant au sujet l’intuition de l’inconsistance de tout ce qui l’entoure? Mais cette précarité n’est peut-être que relative car Dieu et mon être s’imposent à moi comme une réalité incontestable. C’est le sens du discours cartésien qui, à travers une lecture subtile de l’œuvre et de ses commentateurs, est ici interrogé dans sa globalité. Interrogation fouillée qui met en lumière l’inspiration néo-platonicienne (...) de Descartes et les relations ambivalentes qui l’unissent aux penseurs de la Renaissance, loin des réductions heidegériennes. Une philosophie profondément humaniste qui continue d’irriguer notre modernité. (shrink)

BackgroundWith the emergence of Brain Computer Interfaces, clinicians have been facing a new group of patients with severe acquired brain injury who are unable to show any behavioral sign of consciousness but respond to active neuroimaging or electrophysiological paradigms. However, even though well documented, there is still no consensus regarding the nomenclature for this clinical entity.ObjectivesThis systematic review aims to 1) identify the terms used to indicate the presence of this entity through the years, and 2) promote an informed discussion (...) regarding the rationale for these names and the best candidates to name this fascinating disorder.MethodsThe Disorders of Consciousness Special Interest Group of the International Brain Injury Association launched a search on Pubmed and Google scholar following PRISMA guidelines to collect peer-reviewed articles and reviews on human adults published in English between 2006 and 2021.ResultsThe search launched in January 2021 identified 4,089 potentially relevant titles. After screening, 1,126 abstracts were found relevant. Finally, 161 manuscripts were included in our analyses. Only 58% of the manuscripts used a specific name to discuss this clinical entity, among which 32% used several names interchangeably throughout the text. We found 25 different names given to this entity. The five following names were the ones the most frequently used: covert awareness, cognitive motor dissociation, functional locked-in, non-behavioral MCS and higher-order cortex motor dissociation.ConclusionSince 2006, there has been no agreement regarding the taxonomy to use for unresponsive patients who are able to respond to active neuroimaging or electrophysiological paradigms. Developing a standard taxonomy is an important goal for future research studies and clinical translation. We recommend a Delphi study in order to build such a consensus. (shrink)

A l'heure de l'inflation normative, une réflexion sur la fin du droit peut paraître paradoxale, voire aller à contre-courant des mutations contemporaines du droit. En outre, les nombreux travaux relatifs à ces mêmes mutations et aux transformations du droit ces dernières années laissent penser que le droit ne peut connaître de fin, se renouvelant en permanence pour ne jamais laisser d'espace de non droit. Sans à coup, sans coupe nette, le droit poursuivrait sa progression sans heurt. Le droit n'aurait-il donc (...) jamais de fin? L'adage "ubi societas ibi jus" plaide, à l'évidence, pour une réponse négative. Cependant, de multiples questions se posent. Est-ce qu'une norme peut vraiment cesser d'exister et si oui, à partir de quand? Le droit connaît-il un terme? Peut-il disparaître? Issu d'un colloque qui s'est tenu à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, composé de contributions de spécialistes reconnus des diverses branches du droit public, cet ouvrage offre à travers l'examen de la fin du droit un regard sur sa définition même. (shrink)

Cet article présente deux dépôts de matériel en position secondaire mis au jour en 2008 et 2010 dans la partie nord du secteur Pi de Malia, où la principale phase reconnue correspondait à l’horizon de destruction du Quartier Mu (MM IIB). Or la céramique de ces dépôts appartient à une phase antérieure que l’on peut placer au MM IIA, une phase encore très mal documentée à Malia. Bien qu’il s’agisse manifestement de dépotoirs et qu’aucune structure architecturale ne leur soit clairement (...) associée, leur publication apparaît ainsi utile à la définition de la chrono-typologie céramique maliote. La présentation des autres catégories matérielles composant ces dépôts apporte en outre un modeste éclairage sur les modes de vie à Malia pendant la période protopalatiale. (shrink)

La reprise des travaux aux « Magasins Dessenne » au cours des années 2012 et 2013 avait permis de réévaluer l’histoire de l’édifice à l’aune de nouvelles observations architecturales. Certaines des hypothèses émises par le fouilleur A. Dessenne et par différents chercheurs concernant le phasage de l’édifice avaient été revues. Nous proposions en effet de voir dans la ruine non pas deux édifices distincts de part et d’autre d’un corridor central, mais plutôt un noyau initial auquel se seraient...

Some notices to Thibaut's Science of Pandects. For A. F. J. Thibaut, the main concern was a "philosophical" approach to the interpretation and systematization of the positive Roman Law in his time. In his eyes, the object of a subjective right is an action, not a thing or person. Therefore he was cautious not to use abstractions, definitions, and deductions from "dreamt" postulates. Regarding the logical texture of an institute of private law as a "Gestalt", it follows that (...) the "equity of the reason," of a law, for different cases, is the same thing as that "Gestalt". The "philosophical" interpretation of a law is then an interpretation in respect to its "Gestalt". Although Thibaut's main concern was the interpretation of the positive Roman Law in his time he did not disregard the history of Roman Law before and especially after Justinian. (shrink)

Some notices to Thibaut's Science of Pandects. For A. F. J. Thibaut, the main concern was a "philosophical" approach to the interpretation and systematization of the positive Roman Law in his time. In his eyes, the object of a subjective right is an action, not a thing or person. Therefore he was cautious not to use abstractions, definitions, and deductions from "dreamt" postulates. Regarding the logical texture of an institute of private law as a "Gestalt", it follows that (...) the "equity of the reason," of a law, for different cases, is the same thing as that "Gestalt". The "philosophical" interpretation of a law is then an interpretation in respect to its "Gestalt". Although Thibaut's main concern was the interpretation of the positive Roman Law in his time (the "Gemeinrecht") he did not disregard the history of Roman Law before and especially after Justinian. (shrink)

Ein Beispiel für die Rezeption und Fortführung der schopenhauerschen Logik findet man in den Mathematiklehrbüchern Friedrich Adolph Wilhelm Diesterwegs (1790–1866), In diesem Aufsatz werden die historische und systematische Dimension dieser Anwendung von Logikdiagramme auf die Mathematik skizziert. In Kapitel 2 wird zunächst die frühe Rezeption der schopenhauerschen Logik und Philosophie der Mathematik vorgestellt. Dabei werden einige oftmals tradierte Vorurteile, die das Werk Schopenhauers betreffen, in Frage gestellt oder sogar ausgeräumt. In Kapitel 3 wird dann die Philosophie der Mathematik und der (...) Logik Schopenhauers vorgestellt. Es wird gezeigt, dass Schopenhauers Logikdiagramme auf Ideen der Mathematiker Leonhard Euler (1707–1783), Bernhard Friedrich Thibaut (1775–1832) und Franz Ferdinand Schweins (1780–1856) zurückgehen und dass Schopenhauer diese Logikdiagramme auch bereits zur Analyse mathematischer Begriffe verwendet. Kapitel 4 beschäftigt sich mit der Schopenhauer-Rezeption Diesterwegs. Es wird die Frage behandelt, inwieweit Diesterweg in der Mathematik von Schopenhauer beeinflusst war und welche Rolle dieser Einfluss auf sein Verständnis von Logik und Mathematik hatte. In Kapitel 5 wird schließlich gezeigt, dass Diesterweg die schopenhauersche Begriffsanalyse der Mathematik mit Hilfe von Logikdiagrammen aufgreift und weiterführt. Da Diesterweg einer der einflussreichsten Pädagogen und Mathematikdidaktiker des 20. Jahrhunderts war, ist anzunehmen, dass sich Spuren dieser Methode noch heute finden lassen. Inwiefern dies wahrscheinlich ist, wird in der Zusammenfassung (Kapitel 6) thematisiert. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Journal of the History of Ideas 62.3 (2001) 543-564 [Access article in PDF] Eduard Gans and the Crisis of Hegelianism Warren Breckman In a 1834 report on the development of economic associationism in France, Johannes Schön detected an echo in Germany, the stirrings of a debate over the "modern Associationswesen." This discussion, he believed, would be crucial to the future of the "national economy." 1 Schön was an astute (...) observer, for the German discussion of associationism in the early 1830s was indeed but a faint echo of the French; and insofar as the idea of association was addressed by prominent social writers in those years, it was generally greeted with suspicion. This was the case, for instance, with the liberal thinker Robert von Mohl, whose influential 1835 tract on the social question criticized the notion of proletarian associationism. Conversely, by the early 1840s, association was on many tongues as a panacea for the social ills of the age. By 1840 Mohl himself had embraced the "Assoziationsprinzip" as an antidote to the atomized condition of modern social life. 2Among the relatively small number of German writers who did champion association in the 1830s, the claims for its significance were already grandiose. Moses Hess's Die heilige Geschichte der Menschheit (1837) and August von Cieszkowski's Prolegomena zur Historiosophie (1838) both linked social solidarity to millenarian expectations of a new age of humanity. Even before Hess or Cieszkowski, the first German book on Charles Fourier, by one S. R. Schneider, bore the title Das Problem der Zeit und dessen Lösung durch die Assoziation (1834), while another, by Fr. Hr. Tappehorn, was headed Die vollkommene Association, als Vermittlerin der Einheit des Vernunftstaates und der Lehre Jesu (1834). Yet the enormous importance assigned to associationism [End Page 543] in these titles exposes the ambiguity of the idea itself. For if, as one historian has claimed, "free association can be regarded in principle as the central organizational form of modern or industrial society," 3 there was no agreement on its nature. Should the right of association be understood as liberal or socialist, individualistic or collectivist? Is free association the core idea and mode of interaction of a pluralistic and competitive civil society, or is it the principle of unification that will overcome pluralism and competition? These fundamental questions were to preoccupy nineteenth- and early-twentieth-century debates in areas as diverse as revolutionary theory, labor union activism, and the regulation of business cartels. However, in the 1830s, under the pressure of the newly perceived social question, the stirrings of industrialization in Germany, and the revival of democratic politics in the July Revolution, these issues first appeared with a force that drew the attention of intellectuals.Perhaps no German intellectual of the 1830s so perfectly embodies the implicit tensions of the idea of associationism as the Hegelian philosopher of law, Eduard Gans (1797-1839). A student of the Heidelberg legal scholar A. J. Thibaut, Gans later came to be considered by Hegel as one of his most brilliant followers. Once Gans became a professor in the Juristic Faculty at the University of Berlin in the mid-1820s, it was he, not Hegel, who taught a generation of students the intricacies of Hegelian political philosophy. Gans died in 1839 at the age of 42, felled at a luncheon by a stroke while in mid-sentence, a victim, according to the Hallische Jahrbücher, of his own passion for discussion. This volubility is more than evident in his oeuvre, which includes a multi-volume study of inheritance law in world history, dozens of essays on legal philosophy and political and legal issues in his native Prussia and Europe, a popular memoir, and an edition of Hegel's Philosophy of Right. He was instrumental, moreover, in creating the Society for Scientific Critique in 1826, the Hegelian "counter-academy" established in response to the Royal Prussian Academy of Sciences' decision to exclude Hegel, and he was a founder of Die Jahrbücher für wissenschaftliche Kritik, the organization's journal and the main organ of Hegelianism. At... (shrink)

Explorer l'Allemagne, c'est explorer quelque chose qui était là avant d'exister : un emplacement sur la carte de l'Europe, une tache dans son histoire, au mieux une "culture", comme on dit quand on ne sait comment nommer les choses. C'est aussi se confronter à des constructions intellectuelles grandioses qui ont eu pour auteurs, entre autres Kant, Fichte, Hegel, Marx, mais aussi Nietzsche, Husserl, Heidegger. Pourtant, si la philosophie a pour territoire l'universel, pourquoi s'intéresser à la philosophie allemande? Et d'abord, peut-il (...) y avoir quelque chose de tel? C'est à une enquête sur la spécificité de la philosophie d'expression allemande que nous invite ce livre. Enquête qui réfléchit en même temps le parcours de son auteur. Ainsi l'entretien avec Thibaut Gress qui ouvre le livre montre le long commerce passionné entretenu par Jean-François Kervégan avec les penseurs allemands, de Kant et Hegel à Habermas et Honneth ; il éclaire son mode d'approche et la façon dont il comprend aujourd'hui l'activité philosophique. Cet échange dense et précis interroge la conception ambitieuse de la rationalité portée par cette philosophie : le projet d'autodétermination de la raison, son pouvoir normatif. Les chapitres ultérieurs détaillent ces formes et pouvoirs de la rationalité au prisme de l'événement révolutionnaire et scrutent les échos contemporains des thèmes et des problèmes issus de la tradition de l'idéalisme allemand. Ils évoquent enfin la question disputée de l'existence d'une pensée post-métaphysique. Un parcours engagé et érudit."--Page 4 of cover. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Reviewed by:Advaita Epistemology and Metaphysics: An Outline of Indian Non-RealismS. R. SahaAdvaita Epistemology and Metaphysics: An Outline of Indian Non-Realism. By Chakravarthi Ram-Prasad. London: RoutledgeCurzon, 2002. Pp. xii + 274. Hardcover $75.00.Chakrabarthi Ram-Prasad deserves praise for Advaita Epistemology and Metaphysics: An Outline of Indian Non-Realism, a book on the core area of Advaita Vedānta philosophy, written in an analytical and comparative style, choosing contemporary Western philosophy as his canvas. (...) George Thibaut's translations of Vedānta commentaries were supplemented by the writings of Sarvepalli Radhakrishnan and others, who followed the style of history of philosophy in their works. But the brand of Western philosophy that served as the background for them was perhaps limited to Hegelian and Neo-Hegelian philosophy. Many later philosophers, notably Krish-nachandra Bhattacharya, Rashbihary Das, G. R. Malkani, T.R.V. Murti, and T.M.P. Mahadevan, followed an interpretive style in their writings on Vedānta, mostly confining themselves to systems of Indian philosophy. After India achieved independence, a new era began for analytical research in Indian philosophy, led by Daniel Ingalls, J. N. Mohanty, Bimal Krishna Matilal, and Arindam Chakrabarti, although their work is mostly confined to Nyāya, Buddhism, and Vedānta. Following their model many others in India and abroad have been doing important work mainly in the areas of Nyāya and Buddhism but rarely in Vedānta. The credit goes to Chakra-barthi Ram-Prasad to have been able to produce a full-length book on Advaita Vedānta written in a thoroughly analytical style that transcends geographical barriers in philosophy.The book contains an Introduction and four sections. In the Introduction we get an idea of the project Ram-Prasad has undertaken. By "Advaita" he means the philosophy that Ś an.kara argues for in his commentaries on various Upaniṣads and on Bādarāyaṇa's Vedāntasūtras. It is not Ram-Prasad's aim to give an exposition of this philosophy in the style of historicist-philological exegesis, but rather to give an innovative reconstruction of Advaita on the basis of the views of three philosophers of the school interpreted in the light of the views of prominent philosophers of the West, although the book is firmly anchored in the Indian tradition. A distinction is made in Advaita between soteriology and philosophy. The Upaniṣads declare that brahman is the ultimate reality. Brahman is, however, identical with ātman, and ātman is again identical with ji¯va. That there is a self cannot be denied, for one who denies is the self itself. This self is undeniable because it is reflexive in nature. Self, understood in this sense, is identical with brahman. ji¯va, which is conceived as suffering consciousness, is only a particular exemplification of this brahman-ātman. Every ji¯va is thus individuated ātman. The goal of liberation for an individual is nothing other than the attainment of the de-individuated state. Not only ji¯va but also the [End Page 264] world, according to Advaita, is ultimately brahman, although the world is independent of ji¯va and its cognitional states. The de-individuation of ji¯va and the reducibility of the world to brahman do not get ready acceptance in human consciousness. On the matter of such a realization, s´ravaṇa or teachings from the texts stand in need of aid from manana or philosophical reflection. Ram-Prasad has argued for a philosophy of Advaita that is not incompatible with its soteriological goal, although his interest in developing this philosophy is autonomous in character.Ram-Prasad calls the brand of philosophy that he develops in this book "non-realism." It holds that the object of experience is not what it appears to be. The object appears in experience as an "other" to cognition. According to realism, the object is really so and is elementary to reality. But according to anti-realism the object is not elementary and is reducible to cognition and hence is only a construct. Advaita metaphysics is neither realistic nor anti-realistic. Ram-Prasad argues for this philosophical position on the basis of his interpretation of some leading philosophers of... (shrink)

Brentano’s theory of Intentionality gave rise to empirical psychology, considered by the mental acts of external objects and consciousness. In this sense, the purpose of this essay is to reflect on the phenomenon of auditory hallucinations, from the perspective of Franz Brentano’s intentionality, as a representative psychic phenomenon of internal experience. Auditory hallucinations, under a phenomenological approach, are considered as an experience of the relational process of a historical person. In analogy to the theory of the intentionality of mental acts, (...) the phenomenon of listening to voices becomes an experience perceived in the internal understanding of existential meanings, which must occur through two types of acts: the personal meaning, represented; and to relate, through intentional conduct, with the experienced reality. Finally, the importance of Brentano’s studies for humanist approaches I consider inseparable from phenomenological psychopathology, and therefore, makes it possible to reflect on the field of mental health. (shrink)

This chapter is on when and how formalization and model building contribute to theory construction in methodological individualism. It shows that formalization is not always needed but can sometimes be useful for making assumptions explicit and for deriving implications that would appear out of reach of, or even go counter to, informal reasoning. The chapter focuses on examples from different theoretical approaches and research fields, including meanwhile ‘classic’ as well as more recent contributions. We sketch both insights that do not (...) require elaborate formalization as well as implications that do require some degree of formalization. The exposition itself is largely informal. (shrink)

This paper discusses the issue of overriding the right of individual consent to participation in cluster randomised trials (CRTs). We focus on CRTs testing the efficacy of non-pharmaceutical interventions. As an example, we consider school closures during the COVID-19 pandemic. In Norway, a CRT was promoted as necessary for providing the best evidence to inform pandemic management policy. However, the proposal was rejected by the Norwegian Research Ethics Committee since it would violate the requirement for individual informed consent. This sparked (...) debate about whether ethics stand in the way of evidence-based health policy, since the Norwegian Research Ethics law’s strict requirements for individual consent make it practically impossible to carry out CRTs of public health interventions. We argue that, in the case of the school closure trial, the suggested CRT would not have eliminated an epistemic gap and thus would not have justified the violation of consent rights. First, we focus on the methodological challenges to estimating quantifiable effects of school closures in the specific case of an airborne infectious disease. Second, in line with Evidential Pluralism, we highlight the value of alternative lines of evidence for informing school closure policy in a pandemic. In general, we propose that a trial requiring the waiver of participants’ consent rights must be highly likely to eliminate an epistemic gap. We elaborate on the practical aspects of this criterion and discuss the potential advantages of adding it to the Ottawa Statement on the Ethical Design and Conduct of Cluster Randomized Trials. (shrink)